île d'amami - Osaka

Bon, quoi de neuf depuis le dernier mail collectif, (oui pour ceux qui suivent on avait envoyé un mail avec photos et texte car pas moyen de se servir de canalblog) ? Hé bien nous sommes restés trois jours sur notre petite île d’Amami, malheureusement la pluie était un peu trop souvent de la partie à notre goût mais on a quand même réussi à faire des trucs sympas.

On est allés sur un bateau qui avait des vitres dans la soute pour pouvoir observer les fonds marins. Bon la photo est plus parlante (sauf pour la tête de J, en fait il était content , si si mais ça se voit pas (quand on oublie de dire « cheese » voilà ce qui arrive ! Je l’avais pris par surprise…)

Cette excursion en bateau partait du sud de l’île et nous résidions dans le nord donc on avait dû prendre le bus (1h30) pour y aller et c’était assez folklorique ! On n’était pas sûrs d’être dans le bon bus, le chauffeur ne parlait pas un mot d’anglais et on ne comprenait pas s’il nous disait que c’était bon ou pas mais comme il n’avait pas l’air de vouloir nous jeter du bus ça devait être ça… Effectivement c’était le bon bus ! Ouf… Après donc notre excursion en bateau et pour profiter du sud de l’île… nous faisons un petit tour et là on tombe sur le concours de kayak de mer de l’année !! Toute l’île s’était réunie pour cette compétition !

Le soir même il nous est encore arrivé quelque chose de marrant ! Comme l’île ne comptait pas beaucoup de resto et encore moins de café on mangeait souvent nos repas (des bols de chinese noodles – un peu comme des « bolino ») dans notre chambre. Ce soir là donc, on décide de se faire un resto, on en avait repéré un avec des vaches pour enseigne, un resto à viande de bœuf se dit-on !! A l’intérieur on nous donne le menu (avec très peu de photos) où tout est écrit en japonais. Après avoir tenté de comprendre ce qu’il y a d’écrit on choisit un des seuls plats illustré par une photo. On demande si c’est bien du bœuf qu’il y a dedans et apparemment oui c’est bien ça ! On nous amène le plat, on mange, mais on ne trouve pas le bœuf !? On demande à la serveuse et elle avait du comprendre qu’on était végétariens et qu’on ne voulait pas de boeuf… Moments de solitudes pour la serveuse et pour nous-mêmes.

-          Beef OK ?

-          Hai, beef OK !

-          Ah, no beef !

-          Hai, but beef OK !

-          Sumimasen beef OK

-          Mais non pas maintenant on a fini ! iié iié… no beef but beef OK mais non no beef now !

-          Beef OK ?

-          No no not now !! But beef OK

Comprenant le malaise, la patronne débarque à notre table et vient nous proposer un dessert ou un café glace. On opte pour de la mangue, sans savoir si on devra payer ou non. Deux grands verres de jus de mangue et une tranche de melon nous sont apportés et offerts par la maison. Quel comble ! Notre japonais est tellement bon qu’on a réussi à manger un plat sans bœuf dans un resto à viande rouge ! Mais bon on a bien rigolé et c’était bon quand même, surtout le jus de mangue !

Le lendemain on doit quitter l’île à 21h20 on profite donc de la journée pour aller chercher de l’argent dans un distributeur automatique (ça aussi ce fut épique vu la taille de l’île, une autre histoire à raconter…) puis direction la plage d’Ohama ! La balade en bateau hier nous a donné envie d’approcher de plus près les poissons et les fonds marins, on loue un masque et un tuba pour voir tout ça et on observe plein de petits poissons très mignons à portée de main…

On fait la connaissance d’une famille japonaise qui nous invite à aller manger chez elle, mais nous devons reprendre le ferry pour le Japon ! Quel dommage ! On aurait vraiment voulu tenté cette expérience ! Avant de partir on mange dans un espèce de fast-food japonais, un plat de curry, tout un mur est pris par une bibliothèque de mangas, les gens mangent sur le pouce en lisant deux, trois mangas ! Ce n’est pas le seul endroit où on a vu ça, c’est très fréquent…

Après 11h dans le ferry puis plus de 6h dans le train on arrive à Osaka ! On dépose les bagages à l’hôtel puis on décide de suivre les indications du guide du routard pour aller manger des « yakitori » (brochettes de poulet) dans un quartier d’Osaka peu fréquenté par les touristes (on comprendra ensuite pourquoi). Effectivement on ne compte pas beaucoup de touristes. On choisit un resto, pour ne pas se tromper on prend celui où il y a une longue file d’attente, un gage de bonne réputation très certainement… A l’intérieur on mange assis au comptoir, au moins 5 cuistos au centre. On nous tend un vieux papier avec les tarifs et descriptions des brochettes en anglais. A la commande on a dû dire un truc marrant (en essayant de dire « crevette » en japonais), le cuisto le répète devant tout le monde à voix haute et fait rire tout le resto. Après cela il a plaisanté de nouveau à nos frais et auprès de toute l’assistance. On a souri, histoire de, en sachant bien qu’il se foutait de nous ! Mais les brochettes étaient super bonnes alors on ne sait pas trop si c’est un bon ou un mauvais souvenir… On se remettra du baume au cœur avec une bonne glace trouvée dans un supermarché ouvert très tard le soir !

Osaka ne nous inspire pas tellement, le lendemain on ne s’y attarde pas trop. Juste l’une des plus grandes galeries commerciales, une rue couverte qui s’étend sur des kilomètres puis on reprend le train pour Tokyo.